Un projet de Monrut Kantachit
Monrut
Kantachit
est
officier
du
gouvernement
en
Thaïlande
du
Nord
dans
la
région
de
Lamphun.
Elle
dirige
THA
MAE
LOP
Subdistrict,
Child
Developpement
Center
dont
elle
s’occupe
de
différentes
écoles,
6
au
total,
2
en
plaine
et
4
établissements
situés
dans
les
montagnes,
les Karens.
Ils
disposent
d’une
culture
qui
leur
est
propre
et
riche,
ils
fabriquent
de
magnifiques
habits
faits
à
la
main,
le
tissage faisant leur fierté.
Les
4
écoles
de
montagnes,
sont
construites
sommairement,
de
simples
fenêtres, pas de chauffage ni d’électricité.
Pendant
la
saison
d’hiver
(octobre
–
mars)
les
nuits
peuvent
être
très
froides.
La
température
peut
descendre
jusqu’à
5°.
Elle
s’occupe
également
du
«
Club
des
artisans
»
qui
regroupe
les
4
villages
ainsi
qu’un
cinquième
village
sans
école.
Le
club
se
constitue
de
musiciens
et
de
fabricants
d’instruments
de
musique,
de
femmes
tisseuses
et
de
cueilleurs d’herbes médicinales de leur montagne
« Le QE avant le QI ! » S’exprime-t-elle
Le
quotient
émotionnel
QE,
fera
plus
d’adultes
heureux
qui
avantageront
le
relationnel.
Dans
les
villes,
les
parents
modernes
ne
pensent
qu’à
remplir
d’études
en
tous
genres
la
tête
de
leurs
petits
qui
devraient
les
envoyer
directement
à
l’Université
ou
encore
à
des
emplois
bien
rémunérés
aux
détriments de leurs valeurs émotionnelles et spirituelles.
La
maternelle
est
faite
pour
apprendre
le
bonheur
d’être
ensemble,
la
socialisation
ainsi
que
les
valeurs
spirituelles.
En
Thaïlande,
la
maternelle
est
une
seconde
famille
dans
laquelle
les
enfants
sont
aimés
et
entourés
avec tendresse et bienveillance.
Karen
–
Suisse
et
Karen
–
France
vont
précisément
s’occuper
de
ces
4
établissements
préscolaires,
ainsi
que
le
soutien
familial.
Ils
sont
composés
de
10
à
16
enfants
chacun
pour
un
total d’environ 64 enfants et 4 maitresses
Ces
établissements
souffrent
d’une
grande
pauvreté
et
manquent de tout.
Il
est
très
important
de
conserver
leur
coutume,
leur
identité,
préserver
leur
culture
et
surtout
sédentariser
les
mamans
pour
que
leurs
enfants
aient
les
mêmes
chances
que
les
enfants
de
la
plaine
d’aller
à
l’école
dans
de
bonnes
conditions.
Qu’ils
puissent
avoir
des
uniformes tissés à la main et de tout ce dont ils ont besoin.
Bernard
Lompré
,
un
lien
entre
le
peuple
Karen
directement
sur
place
et
nous, Association Karen-Suisse.
Sage
aventurier,
marin
rebelle,
artiste
et
tatoueur,
il
parcourut
de
nombreuses
destinations
autour
du
globe,
et
c’est
en
avion qu’il arriva en Thaïlande.
Bernard
Lompré
nous
porte
la
voix
de
son
épouse
Monrut
Kantachit,
son
projet:
aider
le
peuple
Karen
du
Nord
de
la Thaïlande dont elle s’occupe.
Peuple Karen
Les
Karens
de
Thaïlande
sont
réputés
pour
leur
grand
attachement
et
à
la
préservation de l’environnement, car pour eux, chaque chose à son esprit :
-
L’esprit de la rivière
-
l’esprit des arbres
-
l’esprit du riz
-
etc etc
Les
Karens
ou
Karènes
(autodénomination
:
Pwa
Ka
Nyaw
Po),
nommés
Kariangs
ou
Yangs
par
les
Thaïs,
sont
un
groupe
ethnique
tibéto-birman
de
4
à
5
millions
de
personnes,
dont
10
%
environ
vivent en Thaïlande et 90 % en Birmanie
Les
Karens
de
Thaïlande
vivent
en
symbiose
avec
la
montagne
et
pratiquent
un
rituel
animiste
où
chaque
plante
est
habitée
d’un
esprit
tout
comme
chaque
animal
et
insecte.Sur
cette
culture
de
respect
de
la
nature,
viennent
se
poser
les
religions
chrétienne
et
bouddhiste
qui
cohabitent ici, sans la moindre concurrence.
Les
Karens
tissent
eux-mêmes
leurs
vêtements
à
partir
du
coton
qu’ils
font
pousser.
Peuple
autonome,
il
est
le
plus
indépendant
des
peuples
Thaïs,
ce
qui
génère
à
leur
égard
une
certaine
discrimination raciale.
La
culture
Karen
étant
solidement
ancrée,
les
enfants
sont
polis,
doux,
respectueux
et
bien
élevés.Offrez
un
paquet
de
biscuits
à
l’un
d’entre
eux,
il dira poliment merci et ira mettre le papier d’emballage à la poubelle.
Les
villages
Karens
sont
organisés
en
autarcie,
l’argent
circule
très
peu
alors
que
le
troc
est
omniprésent.
Les
Karens
vivent
une
réelle
cohabitation
fraternelle où chacun aime aider son voisin.
+41 76 440 42 88